Qui sommes nous ?

Ordre de Saint Jean de Jérusalem

Chevaliers hospitaliers

Prieuré de France

Sous la Charte Royale du Roi Pierre II de Yougoslavie
Grand Maître – S.A.R. Prince Karl Vladimir de Yougoslavie
grands-maitres-ordre

Formé en groupe de charité s’occupant des Pèlerins chrétiens venant à Jérusalem, environ 50 ans avant la première croisade, l’Ordre des Chevaliers Hospitaliers, mené par le Frère Gérard Tenque (né à Martigues) créa l’hospice de St Jean de Jérusalem vers 1048.

Sous la grande maitrise de Raymond du Puy, premier Grand Maître en 1125, l’ordre adopta les préceptes militaires pour protéger les pèlerins au cours de leurs voyages. Des chevaliers venus de France avec Godefroy de Bouillon lors de la première croisade, avaient déjà rejoint l’Ordre après la prise de Jérusalem le 15 Juillet 1099.

Il faut noter que, grâce à la bulle papale de Clément 2 en 1113, l’Ordre fut dirigé par des Grand Maîtres français dont notre pays peut être fier tant leur action héroïque ont marqué notre histoire. Notre patrimoine historique ne peut que convenir que ces grands hommes furent des héros.

L’Ordre en Terre sainte (1099-1291)
1 – Frère Gérard (1099–1120), recteur ou hospitalier, fondateur de l’Ordre

  • Pierre de Barcelone (1120–1121 ou 1122) (1er intérim suivant certains auteurs)
  • Frère Roger ou Boyant Roger (1121 ou 1122-1123) (2e intérim suivant certains auteurs)
    2 – Raymond du Puy (1121 ou 1123–1158 ou 1160), recteur ou supérieur
    3 – Auger de Balben (1158 ou 1160–1162 ou 1163)
    4 – Arnaud de Comps (1162 ou 1163–1162 ou 1163) (considéré aujourd’hui comme n’ayant jamais existé)
    5 – Gilbert d’Aissailly (1162 ou 1163–1170)
    6 – Caste de Murols (1170–1172)
    7 – Joubert de Syrie (1172–1177)
    8 – Roger de Moulins (1177–1187)
  • Guillaume Borrel (1187-1187 ou 1188) commandant-lieutenant de l’Ordre ad interim
  • Hermangard d’Asp (1187 ou 1188-1188) commandant-lieutenant de l’Ordre ad interim
    Siège de l’Ordre à Tyr4 ou Margat5,6 (1188-1202 ou 1203)
    9 – Hermangard d’Asp (1188–1189 ou 1190)
    10 – Garnier de Naplouse (1189 ou 1190–1192)
    11 – Geoffroy de Donjon (1192–1202)
  • Pierre de Mirmande (1202-1203) commandant-lieutenant de l’Ordre ad interim
    Siège de l’Ordre à Saint-Jean-d’Acre (1202 ou 1203-1267)
    12 – Alphonse de Portugal (1202 ou 1203–1206)
    13 – Geoffroy le Rat (1206–1207)
    14 – Garin de Montaigu (1207–1227 ou 1228)
    15 – Bertrand de Thessy (1228–1231)
    16 – Guérin Lebrun (1231–1236)
    17 – Bertrand de Comps (1236–1239 ou 1240)
    18 – Pierre de Vieille-Bride (1240–1242)
    19 – Guillaume de Chateauneuf (1242–1258)
  • Jean de Ronay (1244-1250) lieutenant de l’Ordre ad interim pendant la captivité de Guillaume de Chateauneuf
    20 – Hugues Revel (1258–1267)

    Grand maître de l’Ordre (1267-1799)
    C’est en 1267, sous la magistrature de Hugues de Revel, que le titre de grand maître est accordé au supérieur de l’Ordre par un bref du pape Clément IV7

Siège de l’Ordre à Saint-Jean-d’Acre (1267-1291)
20 – Hugues Revel (1267–1277)
21 – Nicolas Lorgne (1277 ou 1278–1284)

  • Jacques de Taxi (1285-1286) commandant-lieutenant de l’Ordre ad interim pendant l’absence de Jean de Villiers en Terre sainte
    22 – Jean de Villiers (1284 ou 1285–1291)
    Siège de l’Ordre à Chypre (1291-1305)
    22 – Jean de Villiers (1291–1293 ou 1294)
    23 – Eudes des Pins (1294–1296)
    24 – Guillaume de Villaret (1296 ou 13008–1305)
    L’Ordre à Rhodes (1305-1522)
    25 – Foulques de Villaret (1305–1319)
  • Maurice de Pagnac (1317-1319)
    26 – Hélion de Villeneuve (1319-1346)
    27 – Dieudonné de Gozon (1346-1353)
    28 – Pierre de Corneillan (1353-1355)
    29 – Roger des Pins (1355-1365)
    30 – Raymond Bérenger (1365-1374)
    31 – Robert de Juilly ou de Juliac (1374-1376)
    32 – Juan Fernández de Heredia (1377–1396)
    33 – Riccardo Caracciolo (1383–1395) anti-grand maître à Rome
  • Bartolomeo Carafa della Spina (1395-1405) anti-grand maître
  • Nicolas Orsini di Campodifiore (1405-1409) anti-grand maître
    34 – Philibert de Naillac (1396-1421)
  • Dominique d’Allemagne (1409-1411) lieutenant de l’Ordre ad interim pendant l’absence de Philibert de Naillac
  • Hesso Schegelholtz (1411-1412) lieutenant de l’Ordre ad interim pendant l’absence de Philibert de Naillac
  • Luce de Vallins (1412-1419) lieutenant de l’Ordre ad interim pendant l’absence de Philibert de Naillac
  • Antoni de Fluvià (1419-1420) lieutenant de l’Ordre ad interim pendant l’absence de Philibert de Naillac
    35 – Antoni de Fluvià (1421-1437)
    36 – Jean de Lastic (1437-1454)
    37 – Jacques de Milly (1454-1461)
    38 – Piero Raimondo Zacosta (1461-1467)
    39 – Giovanni Battista Orsini (1467-1476)
    40 – Pierre d’Aubusson (1476-1503)
    41 – Emery d’Amboise (1503-1512)
    42 – Guy de Blanchefort (1512–1513)
    43 – Fabrizio del Carretto (1513-1521)
    44 – Philippe de Villiers de L’Isle-Adam (1521-1530)
    L’Ordre à Malte (1530-1799)
    44 – Philippe de Villiers de L’Isle-Adam (1531-1534)
    45 – Pierino de Ponte (1534-1535)
    46 – Didier de Sainte-Jalle (1535-1536)
    47 – Juan de Homedes (1536-1553)
    48 – Claude de La Sengle (1553-1557)
    49 – Jean de Valette (1557-1568)
    50 – Pietro del Monte (1568-1572)
    51 – Jean L’Evesque de La Cassière (1572-1581)
  • Mathurin Romegas (1581) anti-grand maître
    52 – Hugues Loubens de Verdalle (1581-1595)
    53 – Martin Garzez (1595-1601)
    54 – Alof de Wignacourt (1601-1622)
    55 – Luis Mendes de Vasconcellos (1622-1623)
    56 – Antoine de Paule (1623-1636)
    57 – Jean-Paul de Lascaris-Castellar (1636-1657)
    58 – Martin de Redin (1657-1660)
    59 – Annet de Clermont-Gessan (1660)
    60 – Rafael Cottoner y de Oleza (1660-1663)
    61 – Nicolas Cottoner y de Oleza (1663-1680)
    62 – Gregorio Carafa (1680-1690)
    63 – Adrien de Wignacourt (1690-1697)
    64 – Raimondo Perellos y Roccafull (1697-1720)
    65 – Marc’Antonio Zondadari (1720-1722)
    66 – António Manoel de Vilhena (1722-1736)
    67 – Raymond Despuig (1736-1741)
    68 – Manoel Pinto da Fonseca (1741-1773)
    69 – Francisco Ximenes de Texada (1773-1775)
    70 – Emmanuel de Rohan-Polduc (1775-1797)
    71 – Ferdinand de Hompesch (1797-1799)
    Ordre de Saint-Jean de Jérusalem de facto (1798-1805)
    À partir de l’abdication, en 1799, du dernier grand maître de l’Ordre, Ferdinand de Hompesch, l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem perdure de facto sous la responsabilité de Paul Ier de Russie puis d’un grand maître nommé par le pape. La succession de ce grand maître sera assurée jusqu’en 1879 par le lieutenant du grand magistère. À partir de 1801, le statut de l’Ordre est discuté par les historiens jusqu’à la réélection d’un grand maître en 1879.

L’Ordre en Russie (1798-1803)
72 – Paul Ier de Russie (1798–1801), nommé protecteur de l’Ordre puis grand maitre de facto, orthodoxe, il n’est pas reconnu par le pape Pie VI

Saint Jean-Baptiste est le Protecteur de l’Ordre et sa fête, le 24 Juin, est le jour de la Fête Religieuse de l’Ordre.

C’est Raymond du Puy qui a formulé les premières règles de gouvernance de l’Ordre, qui a adopté la Règle Bénédictine, qui a pris pour emblème de l’Ordre la Croix Blanche symbole de paix sur une terre rouge pour son Drapeau.

Les Hospitaliers ont continué leurs activités charitables et militaires en Terre Sainte durant les 200 années suivantes.

Après la défaite à St Jean d’Acre le 18 Mai 1291, l’Ordre est allé à Chypre. En 1310, il s’est installé à Rhodes et y a prospéré durant les 200 années suivantes.

En 1523, l’Ordre négocie un retrait honorable de Chypre pour s’installer à Malte, alors sous contrôle Espagnol et, après négociation avec Charles Quint il obtient la souveraineté sur l’Ile en 1530. En 1565, après un siège de Quatre mois, les armées Turques voulant investir l’Ile, furent repoussées le 8 Septembre. Ce jour est maintenant célébré comme le jour commémoratif annuel de l’ordre.

Avec la capitulation de Malte, et la plupart des pays d’Europe sous la domination de Napoléon, l’Ordre a été forcé de se disperser. Un an auparavant, ayant sollicité la protection du Tsar Paul 1er de Russie, l’Ordre trouva refuge à St Pétersbourg avec ses Chevaliers.

Le 21 Octobre 1798 la majorité des Chevaliers choisissent le Tsar Paul 1er comme 70ème Grand Maître. En mars 1802, l’Ordre a été reconnu officiellement, suite au traité d’Amiens, par la Grande-Bretagne, la France, l’Espagne et la Russie. La continuité et l’intégrité de l’Ordre original ont été assurées par les Tsars à travers la création de Commandants Héréditaires sous brevet de lettres, comme cela avait été fait antérieurement en Europe.

Des commanderies héréditaires perdurent grâce aux héritiers de leur Chevalier fondateur. Ainsi, l’Ordre ne peut disparaître, ces commanderies étant capables de le perpétuer.

Suite à la révolution russe de 1905, et à la révolution bolchevique en 1917, la plupart des Commandants héréditaires de l’Ordre a émigré vers d’autres pays d’Europe et aux Etats-Unis d’Amérique. Ainsi naquit Le Grand Prieuré américain ouvert à tous en 1908.

En 1912, le Grand-Duc Alexandre de Russie a été choisi comme le 71ème Grand Maître.

Le Roi Peter II de Yougoslavie, 73ème Grand Maître, rétabli en 1964 un Prieuré de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Malte.

Depuis 1965, l’OSJ, avec la création de Grands Prieurés, s’est étendu en Grande-Bretagne, Malte, Italie, Chypre, Norvège, Danemark, USA, Australie et en France.

En 2001, le Prince Karl-Vladimir, né en 1964, est devenu le 76ème Grand MaîtreFils du Prince Andrej de Yougoslavie, arrière petit-fils de la Reine Victoria, il est le deuxième cousin de la Reine Elisabeth II d’Angleterre.

Ayant depuis longtemps abandonné les préceptes militaires, l’Ordre est, plus que jamais, ancré dans sa raison d’être première : servir les valeurs d’humanité et de solidarité par l’aide et l’assistance aux plus démunis. Il intervient aujourd’hui sur la quasi-totalité de la planète.